On ne s’en rend pas forcément compte tous les jours, mais le réseau bus et tram de Dijon métropole est l’un des meilleurs de France. Le directeur de Divia, en tout cas, a toutes les raisons d’être fier de ses équipes et de la mission de service public qu’elles remplissent chaque jour. Petit florilège, avec Thomas Fontaine, des huit motifs de notre légitime fierté.
1. Elle a tout d’une grande.
Le réseau de transport public de Dijon métropole propose aux voyageurs un niveau de service largement comparable à celui d’agglomérations plus importantes : des lignes structurantes qui roulent 20 heures sur 24, avec même une ligne de nuit du jeudi au dimanche, un réseau qui maille finement le territoire, des services originaux à l’image des lignes Flexo dans les zones industrielles ou Proxi dans les secteurs périurbains…
2. De sacrées innovations.
Dijon a été la première ville de France et la deuxième en Europe après Londres (excusez du peu) à mettre en œuvre l’open payment, qui vous permet de régler avec votre carte bancaire à bord des bus et des trams. Le post-paiement que permet le pass Liberté (voyages libres et prélèvement sur le compte bancaire en fin de mois) est également plébiscité par les voyageurs.
3. Tout en un !
Dijon a été la première ville de France à intégrer l’ensemble des mobilités sous une marque unique (Divia), avec un site internet et une application uniques. Objectif : faciliter l’intermodalité, c’est-à-dire le passage d’un mode de transport à un autre. Bus, trams, vélos, stationnement, même combat ! Envisager ces différentes solutions de mobilité de manière complémentaire et non concurrente, c’est toute la logique de Divia, service global qui simplifie la vie des métropolitains.
4. Elle monte très souvent sur les podiums.
Le réseau Divia se fait régulièrement remarquer dans les palmarès que publie la presse nationale. Exemples récents ? Le bronze dans Ville, Rail & Transports en 2020, la huitième place nationale dans L’Express en 2018. En 2019, Euroconsulting place Dijon en tête de son palmarès des tramways d’Europe dans la catégorie des villes moyennes.
5. Une qualité de service au top.
Ce n’est pas Dijon métropole ou Divia qui le disent, mais… les utilisateurs du réseau eux-mêmes ! Régulièrement interrogés, ils sont 96,3 % à se déclarer satisfaits ou très satisfaits du réseau bus et tram. « On considère dans le métier qu’un taux compris entre 90 et 95 % est déjà un bon taux », glisse Thomas Fontaine.
6. Un réseau vert.
Tramway, bus hybrides, navette électrique de centre-ville : 90 % du réseau fonctionne à la mobilité électrique, un record en Europe. Les Ateliers de remisage et de maintenance André-Gervais ont été conçus, dans le cadre d’un programme européen, pour être une référence écologique, avec des panneaux photovoltaïques sur les toits, des dispositifs de récupération des eaux pluviales pour le lavage des rames, un système de chauffage utilisant la chaleur des eaux usées…
7. Ne jamais oublier l’humain.
La technologie c’est bien, les applications c’est moderne… mais beaucoup de voyageurs ont besoin de présence humaine. Thomas Fontaine salue l’engagement quotidien de ses équipes – 800 personnes –, qui n’oublient jamais la dimension humaine de la mission de service public qu’elles remplissent, notamment auprès des personnes en situation de handicap, des jeunes, des seniors, des personnes en insertion.
8. Un réseau déjà en avance.
Dès 2023, 27 bus rouleront à l’hydrogène sur le réseau – de l’hydrogène vert produit dans une station locale. Ils seront 60 en 2025 et, à terme, c’est la totalité de la flotte, soit 200 véhicules, qui tourneront à l’hydrogène. Aucune ville d’Europe n’affiche une telle ambition. Alors, on n’a pas de quoi être fier ?
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