Monument historique de la cité dijonnaise, la célèbre Maison Philippe le Bon a fait le choix de se renouveler malgré un contexte difficile de crise sanitaire. À commencer par son bar-bistrot Le 19, témoin du parfait mélange entre authenticité et modernité.
Si les murs pouvaient parler, ils conteraient sûrement les innombrables anecdotes qui accompagnent ce lieu chargé d’histoire. L’établissement est à la croisée des mondes et des époques. Située entre la frénésie de la rue Berbisey – où se trouve l’entrée du bar-
bistrot Le 19 – et l’aura culturelle incontestable de la rue Sainte-Anne, la Maison Philippe le Bon vient d’achever une première phase de son lifting. Racheté le 31 janvier 2020 par Pierre et Estelle Molin, l’hôtel s’est rapidement donné pour objectif de faire peau neuve. « Les travaux de rénovation ont d’abord débuté côté bar, Le 19 profitant de l’affluence de la rue Berbisey, précise Manon Schmaltz, responsable marketing. Plus qu’un bistrot, c’est une porte d’entrée sur le reste de l’établissement. » Pour l’occasion, la « maison ducale » a fait appel à Karine Martin et à Gaëlle Cuisy, architectes et célèbres animatrices de l’émission La Maison France 5.
Le 19 comme porte d’entrée
Si les travaux se sont terminés fin d’année 2020, les clients, eux, n’ont pu en profiter qu’à partir de mai 2021. Canapés couleur kaki et terracotta, murs jaune moutarde, mobilier moderne, le lieu s’affiche sous un jour nouveau. Pour autant, impensable pour les nouveaux acquéreurs de ne pas préserver l’héritage historique si singulier du monument – avec sa somptueuse terrasse dans la cour gothique, ses poutres apparentes et ses pierres typiques de Bourgogne – qui attire les foules et les regards depuis la fin du XVe siècle. « Nous ne voulions pas dénaturer le lieu, juste lui apporter une touche de fraîcheur », souligne Manon Schmaltz.
Enfin, une dernière partie viendra combler les amateurs de plaisirs simples. Dans un caveau voûté à l’ambiance tamisée, un boulodrome a été installé pour profiter d’une belle soirée à l’abri des regards. Rien n’a été laissé au hasard : soirées avec DJ, cocktails originaux et restauration gourmande ; brunchs raffinés et servis à l’assiette le deuxième dimanche du mois. Regorgeant encore d’idées, l’équipe souhaite devenir un « incontournable de l’afterwork » en proposant, entre autres, des soirées à thème pour faire découvrir les vins et spiritueux de la région.
19, rue Berbisey & 18, rue Sainte-Anne à Dijon
03 80 30 73 52 – maisonphilippelebon.com
Bistrot ouvert le midi du lundi au samedi, formules à 19 et 24 euros
« Comme à la maison »
En parallèle, au 18, rue Sainte-Anne, le restaurant bistronomique La Closerie propose une ambiance élégante et conviviale. Le chef Anthony Denis vous fait voyager au fil des saisons avec une carte évolutive réalisée à partir de produits du terroir. Côté hôtellerie, la « maison »
entend bien passer du statut d’hôtel de passage à celui d’hôtel de destination. Sur les 40 chambres quatre étoiles proposées, 26 sont actuellement en revampage. Dans un style plus sobre et moins coloré, un leitmotiv semble animer Pierre et Estelle Molin : « Accueillir les clients comme à la maison. » Bonne nouvelle, un spa les y attendra d’ici 20.
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